Belle échalote sèche.

Cultivée au Québec depuis probablement plus de 70 ans, l’échalote de Sainte-Anne proviendrait d’un jardin familial de Sainte-Aurélie situé dans la région de Chaudière-Appalaches. Ce véritable trésor vivant de notre patrimoine Québécois est vivace et prolifique, un seul caïeu planté peut en donner dix l’année suivante. Au printemps les nouvelles pousses sont dégustées comme des échalotes régulières et une fois le plant multiplié, on récolte les bulbes (vers la fin juin) pour les faire sécher. Une partie de la récolte est alors replantée et le reste sert à rehausser vos plats, sauces, vinaigrettes et marinades tout le long de l’hiver. Nos ancêtres lui auraient donné le nom d’échalote de Sainte-Anne car ils la plantaient autour du 26 juillet, date de la fête de Sainte-Anne, puis récoltaient les bulbes et divisaient les talles à la Saint-Jean Baptiste, le 24 juin.
La plantation peut se faire de la mi-juillet à octobre (quand les bulbes sont bien secs). Une belle façon de viser l’autosuffisance en oignons verts/échalotes dès le printemps.